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Quatre pattes, une langue bleue, un air mutin, haut(ain), qui ne fait que fait que blaterer.. tres fort...des anneries [le comble pour un chameau tout d'meme]
12/01/2007 15:20
J’habite un hôtel. Un HLM d’étudiants. Tout le monde, vient, va, zone, frappe a des portes. J’entends des éclats de rires qui résonnent derrières des portes pratiquement anonymes. Une communauté de gens indifférents Une masse de passés réunis dans un établissement et repartis dans de petites cellules. Chacun y a rassemblé ses rêves, son ambition, sa famille et ses amis. Des jeunes, des moins jeunes. Des Français, des européens et d’autres qui viennent de plus loin. Une réglementation, des horaires a respecter, des gens a côtoyer Plus que voisins de palier, ils sont devenus des colocataires des lieux communs.
En plus de ce quotidien qui nous est imposé Il faut travailler, bosser, réviser, apprendre. Pourquoi ? Cette question résonne dans le cerveau. D’abord minuscule et muette, elle s’est peu a peu imposée face au reste. Pour quelle raison ai-je atterris ici ? Parce que la fac est un aboutissement logique. Qu’il parait qu’elle est idéal quand on ne connaît pas son avenir professionnel. Qu’elle offre un panel d’orientation exceptionnel. Que c’est formidablement respecté par l’entourage. Que ça fait cool de se proclamer étudiant.
Un BTS, un IUT, une formation, une prépa, des concours… Tant d’autres choix et c’est celui-ci qui a primé. Pourquoi ? Volonté de simplicité face au post bac. Sélection trop importante dans les autres voies. Restriction de ses autres voies de la part des conseillers d’orientation et autres prof’ . Besoin de quitter ce que je vivais. D’une indépendance à foutre en l’air en même temps que moi. Désir de croire qu’on est capable de faire de longues études. Croyance d’orientation aisée dans le futur.
Au diable ses hypothèses, À la poubelle ses questions.
Il faudrait réviser, apprendre, connaître. Lire, écrire.. Alors autant s’y mettre. Ces doutes reviendront après. Quand je perdrais de nouveau pied, Que toute ma vie m’aura de nouveau dépassée et que je me sentirais seul sans rien réussir a gérer. Parce que j’ai toujours une volonté de bien faire, d’anticipation, d’organisation, de structuration logique de mon quotidien. Mais que je suis incapable d’y parvenir. Mes bonnes intentions ne suffisent pas à contrer ce que je suis. Quelqu’un de déstructuré, de perdu, de désordonné, sans aucune force de caractère Et qu’au final, je provoque toujours des cataclysmes. La première à casser un verre, à faire tomber ce qu’il y a d’important, à tacher un devoir avec du café, à mal programmer mon réveil, à perdre mes clefs, mes cartes, à ne rien comprendre à mes relations. La première à ne pas être fiable en fin de compte. Un jour, il faudrait que je le signal à mon entourage. Probablement avec un bel écriteau : NE PAS FAIRE CONFIANCE. PERSONNE DANGEREUSE POUR ELLE-MÊME ET AUTRUI.
Juste envie de bien faire. D’avoir les mêmes règles que les autres. Prendre soin de soi, des autres Prendre plaisir à se faire plaisir. À faire plaisir.
Gecko Qui en a marre de cotoyer ce Chameau mal baisé. s'en rend-t-il seulement compte ?
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